LA PREMIÈRE CHOSE QUE JE FAIS EN SELLE : NE RIEN FAIRE - L'immobilité au montoir : dans les pieds, mais aussi dans la tête.
- colinfassotte
- 11 juin
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Passer du sol à la selle est une transition et comme pour toutes les autres transitions, j'aime que ça soit directement ou que cela devienne un non-événement, en termes de stress.
J'aime un cheval qui a appris à rester à l'arrêt pendant que je monte. C'est pour moi un point de sécurité important et c'est bien plus confortable pour nous. Il y un nombre assez important d'accidents qui arrivent déjà au moment de monter ou descendre de cheval.
Pas de fuite dans les pieds, c'est bien, mais ça n'est pas suffisant. Le contrôle des pieds, c'est bien, mais, plus profondément, j'aime sentir que le mental et les émotions du cheval donnent un feu vert 🟢.
Il y a des chevaux qui peuvent donner l'impression qu'ils sont prêts parce que les pieds ne bougent pas, mais en réalité ils sont figés, gelés et ils sont des bombes à retardement.
Je veux sentir que le cheval est calme, connecté et souple dans le corps et l'esprit à l'idée de m'avoir sur le dos parce que cela me fait gagner en SÉCURITÉ et en TEMPS par la suite.
Pour renforcer cela, la PREMIÈRE chose que je fais en selle, c'est ne RIEN FAIRE. C'est une question d'habitude. Beaucoup de chevaux sont dans l'anticipation de ce qui va arriver après et ils veulent dérouler le programme sans nous attendre.
Voici en photo une belle démonstration du montoir. Délia est bien décontractée et garde même un postérieur au repos. Le corps est relâché et je peux garder les rênes longues.
Est-ce que c'est comme ça chez vous aussi?







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